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C’est en marchant que l’on fait le chemin




Le processus de médiation est comme un chemin, une voie engagée vers une issue, un horizon, une destination.

Or ce chemin peut être long. Il peut nécessiter des détours. Parfois il comporte des obstacles, mais conduit vers un point à atteindre. Antonio Machado le disait :


« Tout passe, tout reste, ….

Il n’y a pas de chemin. 

Le chemin se fait en marchant. »

Il n’existe pas de voie toute tracée. C’est à nous de construire pas à pas le chemin qui nous mène vers notre destinée, notre destination. C’est à nous d’engager ce chemin. Sans en connaître l’objectif, sans attendre un résultat précis, en acceptant d’aller vers une issue à construire avec l’autre.

Cela nécessite du temps.

Cela nécessite un engagement et des ressources personnelles.

Cela nécessite aussi l’acceptation d’aller vers l’inconnu, avec pour seule certitude la conviction que cela dépend aussi de soi.



La médiation requiert du temps.


En effet, la relation se construit avec le temps, les expériences, les interactions, les frustrations, et les écoutes… Ainsi on ne peut aider à nouer ou renouer une relation sans prendre du temps. C’est pourquoi la médiation est un processus, un cheminement des personnes au travers de différentes étapes plus ou moins établies.

Le médiateur est le bâton de pèlerin qui permet de soutenir et sécuriser chacun des participants sur ce chemin, de l’encourager, et le mener au delà des obstacles.

La médiation nécessite aussi l’engagement des personnes.

Comme sur un chemin, les personnes doivent utiliser leurs ressources personnelles, mais aussi être déterminées à continuer et aller au bout. Pour cela elles doivent être convaincues de l’intérêt qu’elles en tireront.



La médiation est une aventure.


Comme sur un chemin, les personnes qui s’engagent en médiation doivent être ouvertes à la découverte de nouveaux horizons, à l’inattendu. Elle nécessite de prendre des risques, d’accueillir des changements, d’affronter des ruptures, sans savoir à l’avance ce qui les attend, mais persuadé qu’il est nécessaire d’aller dans ce sens.

Sylvain Tesson évoque dans son livre Les chemins noirs :

« Un chemin se perdait, et nous nous y sentions bien car il n’offrait

aucun espoir, seul le jaillissement des songes… »



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