Newsletter Médiation Walker
Des infos, Des nouvelles propositions d'interventions... à expérimenter.
Le premier semestre 2022 a été riche en expérimentations et interventions auprès de différents publics, représentants du personnels, professionnels de la santé, ou RH, permettant d'adapter pour chaque spécificité les outils et les modes d'intervention. Et vous, choisiriez-vous l'atelier sur les outils de communication facilitante, ou celui qui permet de comprendre mieux son positionnement dans la relation, afin de retrouver un pouvoir d'action sur cette relation?
Le dialogue
La phrase que je retiendrai, et qui résume le mieux le besoin formulé, le fil rouge entre les missions qui me sont confiées, c'est : le maintien du dialogue dans le désaccord. En effet, désormais, il est question de débattre : il s'agit d'une part, de soutenir ses intérêts, maintenir ses engagements, défendre ses droits, et d'autre part prendre soin de la relation, la relation de travail, la relation familiale, ou la relation avec son voisin, parce qu'on prend conscience tout simplement de l'importance de cette relation pour une vie en société acceptable. "L'homme est un animal social". Il défend ses intérêts, mais ne peut se soustraire à ses relations sociales, parce qu'il en a besoin! Cette nécessité d'un dialogue constructif a d'ailleurs été rappelée et soulignée à l'Assemblée Nationale cette semaine. Parmi les interventions passionnantes que j'animais : A l'école : par un jeu de rôle d'un désaccord dans le cadre d'un atelier, les collégiens ont pu identifier les modes de communications facilitants ou bloquants. (Lire plus...) Auprès d'un CSE : Les représentants du personnel étaient particulièrement réceptifs à cette question de modes de communication facilitant, ayant conscience que pour un dialogue dans l'entreprise, on ne peut pas accorder l'écoute à une seule des parties à la négociation. Il est nécessaire de faire se rencontrer les deux positions. C'est la reconnaissance de l'altérité. Les médecins du travail eux expérimentaient les outils de gestion des émotions pour mieux accompagner les patients. Et réfléchissaient aux limites de leur mission, quand il s'agit d'intervenir sur la relation de travail. Les juristes en droit social : intégrant la culture de la médiation, ils la confrontent concrètement à la réalité juridique et aux intérêts de l'organisation pour laquelle ils travaillent. Ils réfléchissent à intégrer la dimension humaine dans la gestion des situations qu'ils rencontrent. Quelle posture adopter pour accompagner la relation entre deux personnes, et pourquoi? L'indépendance la neutralité et l'impartialité au service de la reprise d'autonomie des personnes, et leur responsabilité dans la gestion de leur relation. Cela mérite réflexion.